12/07/2014
Today
Je n’échapperai pas
A la levée du jour
Et pourtant j’étais sans certitude
Celle des pierres qui se fendent
Même quand aucun bruissement n’annonce
La métaphore du changement
J’étais décidé à regarder le temps
Celui qui passe
Comme une caresse dans les herbes rouges
Le feu qui ronge les corps assoupis des bien pensants
Des penseurs et donneurs de leçons
Décidé à pardonner
L’affront des hommes
Cette symbiose avec la terre
Que connaissent les enfants
Dans une lutte à mort
Me perdre ou perdre
Les racines graciles qui me lient
A un semblant de sens à la vie
Ne rien posséder
Que la noirceur des nuits sans fin
Des nuits où l’oubli nous fait regretter
De nous croire civilisés
Rien n’appartient à personne
Nous sommes un éclair à peine visible
Dans une nuit sans lune
Une évidence que la terre nous rappelle sans cesse
Mais que notre crédulité mégalomaniaque
Nous fait oublier aussitôt dite…
Je m’épuisais à regarder le vent
Reconstruire un semblant de journée
Le lilas était jaune
Et enfin
Je me sentais mortel
Pour de vrai
discrètement
09:32 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
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