21/05/2010
Abandon
Des infiltrés
Infiltrés
Dans l’horreur du mensonge
Je ne me reconnais plus
Dans cette humanité
Qui se renie sous prétexte de vérité
De transparence exsangue
Qui ne respecte plus rien
Ne se respecte pas elle-même
22h 15 les portes de l’Hôpital psychiatrique s’ouvrent
s’entrouvrent sous couvert de compréhension de l’Autre
Des soignants non soignant
La relation n’excise pas la conscience
Une souffrance exorbitée
Que les aveugles de l’écoute
Ignorent autant que leur surdité
Entretenue et valorisée
Déqualifions déqualifions…
Comme s’il était inné de partager la Folie
De s’y fondre parfois de la combattre aussi
Main à main regard de l’âme à la clé
Le temps ne se gagne pas en manuels de bonne conduite
La folie est notre terreau
L’entendre est notre folie
Notre vrai vérité
Qui se tisse dans la douleur
De convoquer l’autre
A son propre mir-age
Qui reconduit à les sans ciel
Humilité du regard
Tolérant à soi même
Les pieds dans le bayou souillé
Tenir tête à l’écervelée rumeur
Des spéculateurs de rêve
Parler
Dire sans complaisance
La honte qui nous envahit
Nous pollue
Dire combien il est difficile d’écouter
Sans s’entendre crier
Dire l’humanité qui nous traverse
Et nous échappe
Incohérence du souvenir
Il est 19h11 j’ai 3,71 d’INR, c’est trop
Pas assez pour faire bouillonner ma tête
et exploser mes vaisseaux
Assez pour graver mon rêve
19:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
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