24/06/2007
Histoire de Coeur
Je palpite
Dans la respiration
De la terre
Cette faille
Sans retenue
Qui plonge
Vers l’insondable
J’ai comme des bras
Accrochés à mon cou
Obsession de lianes
Sans fin rugueuses
Qui poursuivent
Le sourire
Gorgée d’ombre
Qui me rappelle
Au découpage
Des regards
Un poignard
Strié de rêves
Etincelant
Comme l’abîme
Qui libère
La sève emplit
Mon cœur
Et dilate les souvenirs
Je suis sculpté
De ces déboires
J’ai ré ouvert
Les paupières
De la terre
09:29 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
...très douce lecture près de la terre, amitiés.
Écrit par : if | 24/06/2007
Une réussite, je rentre dans le texte comme on rentre dans la terre quand la pluie l'a détrempée.
J'aime énormément :
"Je suis sculpté
De ces déboires
J’ai ré ouvert
Les paupières
De la terre"
Écrit par : lutin | 10/07/2007
J'aime votre femme-pierre dont la tête, comme encastrée dans la roche, ne peut se tourner vers le ciel...
Écrit par : gballand | 14/07/2007
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