09/04/2007
NI DIEU, NI...
Visite détaillée
Des replis d’horizon
Des morsures de nos nuits
Pourquoi ne pas avouer
Notre esclavage
Funambule
Des regards tendus
Entre deux cœurs
Nous cherchons
La chute
A chaque sourire
A chaque rosée figée
Notre regard ne nous appartient
Plus
Nous nous modelons
Au plaisir de l’autre
Qui ne sait même pas
D’où nous venons
D’où nous puisons notre terre
Parcelles d’histoires
Inventées
Vertige transi
D’une vaine sérénité
Nous nous appartenons
Que si rarement
Les outils mal aiguisés
De notre propre leurre
Nous transportent
Vers d’illusoires certitudes
J’ai abandonné ton rivage
Pour me ressourcer à
L’étrave du minéral
Rien n’est plus beau
Que les vagues de ton cœur
Quand brille le cristal
Nous ne demandons pas à vivre
Nous vivons
16:25 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Comme c'est vrai...
Écrit par : euqinorev | 13/04/2007
beau retour poétique
les outils mal aiguisés de notre leurre
comme de mauvais jardiniers
la sérénité est ailleurs
heureusement, parfois ailleurs
c'est proche, là tout près;
amtiés.
Écrit par : if6 | 15/04/2007
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