16/03/2006
Liaison fatale
Ce que silence dit
Il le lie au tragique de nos vies
Rivière qui change de lit
Amertume des hivers trop courts
Fonte glaciaire anticipée
Il résiste dans nos mains
Ce réveil éclairé des yeux
Cette journée profilée entre deux murs blancs qui regardent
L’immaculé de nos bouches
Chargées de vociférations
Il préfère l’obscur
Du silence à venir
Il le sait que se regarder
C’est ne pas parler
Pouvoir taire ainsi
L’évidence nécessaire
Du frottement
De la pierre dans les yeux
Cri strident qui repose le vent
Fait pleurer les enfants
Des herbes attendues
Absentes à ton réveil
J’ai gardé les petits pieds de mon enfance
Le silence n’efface pas le silence
21:53 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
j'aime le travail qui s'oriente vers les liaisons fatales un groupaliste l'aurait il dessiné
qui dont est cet auteur qui ne dit rien de lui a moins que tout ici soit deja dit....
kla
Écrit par : kla | 22/03/2006
" Dans l'immensité de ton désert, j'ai posé des parcelles de mon histoire,
Dans l'immensité de mon désir, je fais revivre tous nos printemps "
Écrit par : Jeanne | 30/03/2006
Je l'ai lu à l'envers... j'ai beaucoup aimé.
Écrit par : marie | 05/04/2006
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