02/05/2021
Sans retour
Déchirer le silence
Et s’abandonner au réveil de la langue la transpiration du cri
Ne plus se soustraire à la lecture des corps lésion imprévisible du sommeil
Prendre à la lettre l’écriture des caresses les rimes du temps traversent les océans
Et pouvoir dire comme l'enfant :
...perdues mes dents de "laine" rafale épuisée de silice
et rêver comme on pleure:
Ma mère ne m'abandonnera pas...
J’ai pourtant rêvé les "câlines" de vampire les crocs du langage
Apprendre à tout parler
Dérouler l’ourlet cicatrisé de ton oreille
Pour que quelques mots agencent matrice le réveil de l'oubli
Insensible et présent
comme longue attente
Articuler l'aurore de nos nuits une herbe dans le cœur
L'île est longue et impénétrable bagne du sourire tes gestes multiplient le rêve
Pluie de caramboles sous nos pieds renversés racine incertaine
D’une terre noire souterraine résilier le bail de l’offensive du savoir.
De ses mains naît le sourire
De ses yeux la langueur des plaintes
Il est illusoire de croire au blasphème. Rien ne se répand plus que le désarroi des hommes. Il y a des cœurs exilés au-delà des mers. Juste retour des indignés.
De sa bouche jaillit le cri
De ses mains s’ouvre l’attente
Le soleil ne croit plus au réveil de l'âme
09:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
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