02/04/2019
Ce n'était pas un Bon Jour pour mourrir.
(Photos JLG désert Algérien 1982)
Trace aveugle
Trace absente de ton départ
qui déplie sur ma peau le sillon invisible
de tes pleurs
de tes peurs
Absence ardente consumée aux lèvres
exsangues de souvenirs transparents
L'air est un parent qui ne se dément pas
palpable comme tes mains noueuses
accrochées à mon flanc
Trace invisible de ton absence
Trace illisible de ma présence
Tu laisses ton enfant, comme on se défait de son adolescence
Avec douleur
avec ce rire qui n'appartient qu'à toi
Rire ciselé dans la chair abandonnée
de tes vingt ans
Mémoire factice
Mémoire d'un matin sans réveil
Plage de rêves inachevés
Chevêtres incompris de ma démence
bouts de ficelle
timbres arrachés d'une lettre
quelques punaises rouillées
un coquillage usé
une pierre
un confiturier trop multicolore
devant de lettre de Fougères de 1952
Une odeur d'enfance toute en présence
quelques punaises dorées
une photo en barboteuse devant le Casino des Sables...
...Toutes les choses essentielles de nos vies
Tous ces détails insignifiants qui prennent sens
Tout et Rien à la fois
Le mirage étoilé de nos vies
Nos vies, ta vie maman...
15:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
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