13/06/2015
Doux Leurre des corps
10:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
09/06/2015
Pire que pierre
J'ai mis dans chaque pierre
Une larme arrachée à la mer
Un sourire d'enfant turbulent
Un geste, une main ouverte
Dans chaque pierre
J'ai mis quelque chose d'humain
Quelque chose que l'érosion
N'atteindra pas
Quelque chose que vous sentirez
Quand vous toucherez la pierre
Qu'il ne fallait pas négliger
18:12 | Lien permanent | Commentaires (2)
Sur la pointe du Coeur
J'écris tout petit
Pour ne pas rien dire
A peine lisible
Tellement le vent est fort
Que les lettres ne s'évanouissent pas
Juste pour que tu saches
Que j'ai encore des mains
Qui si elles ne savent pas écrire
Sauront toujours
Serrer très fort
18:06 | Lien permanent | Commentaires (3)
Mot Dit
oui j'aime ces mots de sang
ces maux murmurés
à l'oreille de ton ventre
comme une caresse écrite
une caresse des cris
suspendus au silence des larmes
une plaie qui me plaît
tant elle raconte une histoire
des replis de ma mémoire
des recoins de ma chair
ou des désirs de sang mêlé
tissage d'émotions
et métissage des rencontres
nos mots ne sont
que traces sur la peau
17:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
D'une autre époque...
Il y a les mots
accrochés aux pierres
comme les larmes de la parole
un chapelet de souvenirs discrets
qui aident à rester debout, écorché mais debout
J'aimerais tant me reconnaître
à ta bouche inquiète et lucide
à tes yeux qui ne se perdent ni dans le bleu
ni dans le noir
ni dans l'espoir inventé
Je saurai me taire
pour te dire l'essentiel
d'une main tendu, offerte à une époque
qui lapide les chairs et fait espérer le sommeil
J'ai beau tendre mon regard
mon impuissance à polir le sourire, à respirer l'encre sur le papier déplié de tes yeux,
grave en chaque chose
une empreinte nostalgique
romantique, que personne n'entend
le silence devient insupportable à mon oreille
la parole de l'homme
inaudible à chaque douleur
est un "fait divers" dans un journal invendu
Rêver que le temps s'arrête
pour enfin décider de choisir
Ecrire pour se sentir vivant
Ne pas mourir.
16:09 | Lien permanent | Commentaires (0)